Dans les années soixante, nos beach boys s’appelaient Barland, Bégué, Rott, de Rosnay, Etchepare, Colas, pour n’en citer que quelques uns, et la Côte de Basques était leur fief.
Avec ses 4.5 km de côte sableuse, Anglet leur fait les yeux doux. D’autant qu’on y trouve un petit joyau, une des vagues les plus magiques du moment en Europe, la vague de la Barre, qui atteint son apogée entre 1963 et 1970.
Figures emblématiques de cette joyeuse bande, les frères de Rosnay sont aux premières loges. SOS-LA a retrouvé quelques clichés « black and white » signés Arnaud de Rosnay (aussi photographe de mode) datant de 1966. Véritables pépites ressorties du passé, elles décrivent l’ambiance surf et permettent de constater l’ampleur de l’érosion artificielle qui a touché ces plages entre 1966 et aujourd’hui.

 

I- Départ depuis la plage de la petite Chambre d’Amour.

 

vvf ancien

 

C’est l’été indien. Les boys, un peu tout fous, se baladent sur la solide Cadillac Sedan de 1951 d’Alain Bégué chargée de longboards! Ils font le tour des plages pour une petite séance photo commandée par un magazine parisien. L’heure est à la course et « les minettes » s’exposent en bikini dans une décapotable, signes avant-gardistes d’une libéralisation des esprits et des mœurs.
La route côtière, bordée de tamaris, traverse en son milieu la petite Chambre d’Amour. Elle longe la piscine de la colonie de vacances de la ville de Toulouse, et le restaurant portant le même nom que l’endroit.
Derrière les voitures, les falaises quasiment dénuées de végétation sont en érosion.

 

vvf ancien

Sur cette photo, au début des années 60, on note encore la présence d’une petite dune herbeuse qui longe le littoral. Le cercle orange situe l’emplacement théorique de la Cadillac

 

vvf ancien

Après avoir rasé les dunes restantes, un paquebot de béton-armé est venu s’échouer honteusement sur le charme de ce lieu qui avait contribué à fossiliser la légende des 2 amants disparus de la grotte de la Chambre d’Amour.

On note déjà en 1975 la présence d’un mur de bloc d’ophite sur le haut de la plage pour stopper l’avancée de la mer, avancée directement liée au dragage de l’embouchure de l’Adour.

 

vvf ancien

Sur cette photo datant de Juillet 2012, « la carapace de rocher » a stoppé le recul de la côte mais la plage a diminué en taille et sa pente s’est fortement prononcée.

 

II- Passage à la petite pointe de la Chambre d’Amour.

 

bazar de la grotte

Les boys, bien assis sur la carrosserie de la Cadillac, checkent les vagues de la plage du Club.

 

Le virage de la pointe rocheuse de la Chambre d’Amour, où trônait autrefois la majestueuse villa Zipa, rétrécit comme une peau de chagrin! La terrasse, qui a pris la place de la maison dès 1930 et qui domine les plages du Vvf et du Club, s’effrite continuellement, surtout en cette fin de vingtième siècle. C’est en Juin 1963 qu’apparaissent les premiers blocs d’ophite que l’on aperçoit à droite en bord de route. Ils seront déposés en haut de plage à la suite des premières attaques sérieuses de l’océan contre le mur de soutien au printemps de cette même année !

Le bazar de la grotte, perché sur son rocher depuis le début du siècle, n’a pas bougé. Il aura très « chaud » durant l’hiver 74, quand les vagues d’une grosse tempête viendront casser les fenêtres du 1er étage et qui emporteront avec elles une partie de la route et de la terrasse….

 

vvf ancien

 La fameuse terrasse en 1960.

 

vvf ancien

L’emplacement de la Cadillac dans le virage amputé d’une partie de sa terrasse entre 1964 et 1968.

 

vvf maintenant

Etat des lieux en Juillet 2012.

III- Escale au Club et à sa fameuse piscine.

 

LES BOYS

Derrière les boys en vadrouille, on aperçoit les boxs de la piscine de la Chambre d’Amour. La belle piscine du club attire aux beaux jours des angloys sélectes ainsi que des stars de passage.

 

piscine chambre d'amour

Photo du dessus en 1965, le cercle orange signale l’emplacement théorique de la Cadillac et montre au premier plan les premières attaques sérieuses du mur de soutien du Club.

Malgré son cloisonnement bien étudié, des petits malins arrivent à faire passer des petits plats chauds par les fenêtres des loges provenant des restaurants d’en face!

 

piscine chambre d'amour de nos jours

Sur la photo du dessus, en 2012, les blocs d’ophites et les digues sont venus immaculer le front de mer condamnant définitivement tous les accès traditionnels à la plage. Mais en faisant attention, on peut encore en deviner certains. Le toit du club, lui, a retrouvé son style d’antant.

 

chambre d'amour ancien

Photo de gauche, en 1976, le bitume a bu toute l’eau de la piscine!

C’est en 1976 que la piscine finira par céder à la pression océane et sera comblée pour devenir un vulgaire parking. Construite en 1928, il aura fallu seulement 10 ans pour que les conséquences de la digue du Boucau la condamne définitivement…

 

 chambre d'amour de nos jours

Photo du dessus, en 2012, l’endroit semble plus avenant avec le développement des espaces verts et des places de parking !

 

IV- Escale à la plage des Sables d’Or.

 

les boys

Le chauffeur de la mobylette fait un petit stop pour une photo sur une place entre la plage des Sables d’Or et l’avenue du Rayon Vert. L’endroit est calme et parsemé de quelques dunes sauvages.

 

Parmi les boys sur la Cadillac, on reconnait notamment René Bégué derrière la portière de gauche, Joël de Rosnay debout sur le capot puis suivent Sylvie Campagne, Michel Colas, Monique Kramer, Marie-Christine Delanne, et le propriétaire de la voiture Alain Bégué(?).

Sur le toit, Patrick Salières écrase tendrement les planches de surf et derrière lui, on aperçoit, avec une chemise blanche, François Lartigau.

sables d'or avant

Le cercle orange, sur la photo du dessus, datant de 1963, situe la position théorique de la voiture.

Derrière, on voit d’abord une grosse dune puis, plus loin, on aperçoit l’ancienne gare de tram de Fontaine-Laborde sur la ligne reliant Bayonne à Biarritz! Au premier plan à droite, il y a un terrain de volley-ball stabilisé sur la plage. A côté, des petits et des grands barbotent dans une flaque formée par l’évacuation d’eau de mer de la piscine du Club !

A gauche, les 3 bouches du ruisseau de la Chambre d’Amour déversent naturellement les eaux de sources provenant à la fois du Barbot et de Fontaine-Laborde. Plus loin, toujours sur la gauche, on aperçoit le fameux hôtel Marinella qui se dresse fièrement face à la mer.

 

Aujourd’hui, la place a radicalement changé. Les boys ne fréquentent plus le coin et la plus part des dunes environnantes ont été rasées pour construire des résidences, des commerces touristiques et des parkings en tout genre.

Quand le soleil est au rendez-vous, une effervescence jaillit de cette place qui prend des allures de Champs-Elysées locaux.

sables d'or de nos jours

La photo du dessus, en 2012, affiche les résultats d’une folle anthropisation

Le nord de la plage s’est effondrée de plusieurs mètres et le mur de soutien a disparu. Le Barbot ne coule plus. Il a été détourné vers un ouvrage de décantation pour y être filtré par le sable et sort maintenant de façon exceptionnelle à l’angle nord de l’esplanade Mendiboure.(ce qui n’est pas forcement bon signe!) Les blocs d’ophites et les digues, elles, tentent de corriger les erreurs du passé. La gare a laissé place a une agence immobilière et une boulangerie, mais surtout, la grosse dune devant a disparu…
Qui a pris tout ce sable, héritage précieux du passé et rempart naturel contre l’érosion littoral?

V- Escale à la plage de Marinella.

Plus on roule devant le front de mer, plus il y a de boys et de minettes sur la Cadillac !

les boys

 

Alors que chemin faisant, les pare-chocs ratissent la piste, on aperçoit sur la droite l’hôtel Marinella, construit en 1962. Il est situé à 40m en arrière du mur de soutien. On note encore la présence de petites dunes grises sur la gauche. Alors que la gaieté est sur le visage de chacun, on est loin d’imaginer combien cette plage va être défigurée dans les décennies suivantes…

 

marinella ancien

La photo du dessus, prise en 1963, situe la Cadillac avec le cercle orange. On distingue l’hôtel Marinella près du front de mer. Ses fondations sont au même niveau que la maison blanche située 100m en arrière et que le groupe d’immeubles présent aux Sables d’Or!

 

marinella de nos jours

Sur la photo du dessus, en 2012, le résultat est saisissant. Le mur de soutien, la piste, l’hôtel et son esplanade ont totalement disparu. La plage a perdu 7 mètres d’altitude à l’endroit même où se trouvait le mur de soutien dans les années 60, soit l’équivalent d’un immeuble de 2 étages!

 

plage de marinella

La photo du dessus est prise à l’endroit où se tenait autrefois le mur de soutien. Le cadre orange signale l’emplacement et le niveau théorique de l’hôtel Marinella! Imaginer que la Cadillac roulait entre l’hôtel et la plage laisse rêveur…

 

plage de marinella

Sur la photo du dessus, on aperçoit la maison blanche visible sur la photo aérienne en noir et blanc. A l’époque, elle se trouvait à 130 mètres du mur de soutien mais aujourd’hui, elle est en haut de la plage. Les gens pensent souvent à tort que cette maison a été construite sur le haut de la dune. Mais en comparant les 2 époques, il est clair qu’il n’y avait pas de dune à cet endroit là dans les années 60!

 

VI- Escale à la plage des Corsaires.

 

les boys, plage des corsaires à anglet

Les boys sont à la plage des Corsaires. Le parking domine la plage où quelques petites vagues déroulent tranquillement sans vraiment personne à l’eau. Au loin, le phare de Biarritz est toujours agrippé à la pointe St Martin!

 

 

les boys, plage des corsaires à anglet

Derrière eux, posée sur la dune, une casemate de flanquement de la 2ième guerre mondiale est partiellement détruite. Elle se situe, comme l’hôtel Marinella, à 40m du front de mer.

 

 Anglet,plage des corsaires avant

La photo montre les premières attaques de l’océan par dessus le mur de soutien dès 1969.

 

Anglet,plage des corsaires avant

10 ans plus tard, l’hôtel Marinella est en sursis et le bunker des Corsaires a les pieds dans l’eau!

 

Anglet,plage des corsaires de nos jours

Cette photo aérienne de 2009 dévoile que le mur du front de mer, la dune et le bunker font parti du passé avec les assauts répétés de l’océan et à la fuite du sable vers l’entrée de l’Adour…incroyable! (photo Yep)

VII- Stop à la plage de la Madrague.

 

les boys, plage de la madrague à anglet

Les boys passent devant la petite Madrague.

A priori, la photo « pyramide humaine » sur le toit de la Cadillac est en passe d’être réussie! Cette caisse possédait un habitacle immense digne des taxis Londoniens mais on peut se demander s’il reste encore quelqu’un dans la voiture!
A droite, on aperçoit le nez d’un autre bunker correspondant au lotissement de l’Atlantique. Au milieu, la piste, qui longe toujours le front de mer, déroule toujours son tapis jusqu’à la plage de l’Océan avant de faire un virage sur la droite à 90° pour revenir vers le boulevard des Plages. Au loin, dans les cercles orange, on distingue l’hippodrome de La Barre et l’énorme grue rapatriée d’Algérie pour la construction de la digue du Boucau.

 

plage de la madrague années 1960

Cette photo donne la position théorique de la Cadillac près du bord de mer entre 1962 et 1963.

 

 

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Madrague 2009 ( Photo YEP)

Le cercle orange situe la Cadillac au même endroit en 2009, c’est à dire dans la mer…

 

plage de la madrague années 50

Cette photo, datant de la fin des années 50, indique que le talus de bord de mer allant de la plage des Corsaires jusqu’à la plage de la Barre est plus proéminent que le mur de soutien des plages précédentes…

Au nord, près de l’embouchure de l’Adour, on aperçoit l’hippodrome et la tour des signaux dans le cercle orange. Au sud, la casemate des Corsaires se dresse encore fièrement sur la dune. La ligne sableuse qui joint ces deux repères met en évidence une première dune littorale suivit à l’est d’une deuxième rangée de dunes avant d’arriver à une troisième ligne sur laquelle on aperçoit le bunker de la plage de l’Océan…

 

plages nord d'anglet de nos jours

Sur cette photo de 2012, c’est tout l’inverse. La partie nord du littoral, qui était autrefois la plus avancée, est devenue aujourd’hui la côte la plus reculée. Le bunker  de la plage de l’Océan marque aujourd’hui le haut de la plage! En faisant un rapide calcul, on se rend compte aisément que la terre a reculé de plus de 100 mètres à cet endroit. Imaginez le volume de sable perdu…

VIII- Arrivée à la plage de la Barre.

Les boys ont laissé la « caisse » pour aller surfer « ze spot » de la Barre. C’est d’ailleurs sur la route d’un trip à la Barre que, 2 ans plus tard, la Cadillac Sedan terminera sa route en se faisant éperonner par une Citroen DS!

la barre

 

Sur cette photo, le surfeur Philippe Gerard (ancien champion de France) effectue un joli « hang five » sur la belle gauche avec dans le fond, en cours d’aménagement, un petit bout de la digue du Boucau .

 

la barre anglet

Ici, un surfeur anglais est en pleine action sur une droite. Eh oui, il y avait aussi de belles droites à la Barre! Derrière, la grosse grue, connue sous le nom de « Titan », manœuvre pour la construction de la digue. Les travaux de ce projet auront duré 4 ans. Une tempête en aura même détruit une partie en 1965, rallongeant ainsi la durée de réalisation de l’ouvrage.

 

la barre anglet

La photo est prise un jour de gros sur la gauche, et montre tout le potentiel de ce spot mythique.

 

la barre anglet

L’ambiance surf d’une fin de journée d’été indien avec les boys…

 

Mais une épée de Damoclès pèse sur l’avenir de cette vague et, à plus forte raison, sur les bancs des autres plages d’Anglet. Dès 1965, la digue du Boucau, par sa présence, provoque une accélération de l’ensablement du chenal de navigation à l’entrée du fleuve ! Les volumes de sables dragués venant directement des plages d’Anglet passent alors en 1966 de 350 000 m3 à 700 000 m3/an (soit 2 fois le volume de la Tour Montparnasse).

Le pillage du sable est alors organisé en mer comme sur terre:

la barre anglet

Ici, la drague appelée « la Sangsue » est en plein dragage et rongera à plusieurs reprises le banc de sable débordant dans le chenal affectant ainsi la qualité de la « world class wave ».  1 200 000 m3 de sable soit 3 fois le volume de la tour Montparnasse seront supprimés devant l’embouchure en 1970

 

la barre anglet

Là, les tractopelles chargent des milliers de camions benne avec de la madrague amassée à l’embouchure de l’Adour. 100 000 m3 de sable sont emportés de chaque côté de l’embouchure chaque année pour en faire des matériaux de construction!

Les surfers américains, riches de leur expérience, tentent de stopper le massacre en demandant aux lecteurs de Surfer magazine (numéro de Mai 1972) d’écrire à la mairie d’Anglet pour stopper l’exploitation du sable à la Barre…
Ce n’est qu’en 1974, après des départs de sable monstrueux sur toute la frange du littoral angloy, que des solutions sérieuses sont prises en urgence suite à la condamnation de l’Etat, propriétaire du port, par le tribunal administratif de Pau. Il s’en suit:

– arrêt des extractions littorale
– mise en place du clapage côtier.                                                                                                                 – construction de 6 digues sur les plages d’Anglet.

Hélas, cela ne ramène pas la vague de la Barre qui, déjà amputée une première fois par la construction de la digue des Cavaliers en 1977, disparaîtra quasiment après la création de la digue de la petite Barre ou digue de la patinoire en 2000.

la barre anglet

En Septembre 1998, la vague de la Barre possédait encore de jolis restes.

Ces digues, dont le but était de stopper l’ensablement de l’entrée de l’Adour, n’empêche pas le port de Bayonne de continuer à draguer 4 à 500 000 m3/an. On aurait voulu faire pire pour massacrer cette vague de classe mondiale, et son potentiel touristique, on n’aurait pas fait mieux!

Cette promenade vous a plu? Partagez-là avec vos amis!

L’équipe SosLa

 

Sources:

– Photos des Boys: Arnaud de ROSNAY/YEP
– Photos aériennes de 2009: YEP
– Photos récentes: Aymeric BAYLE
– Informations écrites:
Décennies de surf en France par Gibus de SOULTRAIT (Editions Surf Session 2008)
Surfer Magazine Avril/Mai 1972
Les tontons surfeurs d’Alain GARDINIER (Atlantica 2004)
Autrefois Anglet de Philippe SALQUAIN (Atlantica 2000)
Anglet en cartes postales anciennes de Claude BENAVIDES (bibliothèque Européenne 1976)

S3PI Bayonne: http://www.spppi-estuaire-adour.org/wp-content/annexes/2009/sedimentsdragages.pdf (P8 et P9)

7 réflexions sur “Les « Boys of Summer 66 » en surf trip à Anglet!

  1. bonjour
    une fois de plus on vole cette photo de moi à La Barre en septembre 1964! et pas en 1966 (double erreur)
    elle n’est pas de YEP, ni d’Arnaud mais du photographe bayonnais Hilau et bien évidemment ce n’est pas Arnaud de Rosnay…! j’ai la photo originale chez moi. merci de rectifier

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  2. je vous embête mais : sur la photo : « joli hang five » il s’agit de Philippe Gérard , ancien champion de France
    et sur la photo : « A de Rosnay surfe aussi des droites » : ce n’est pas lui, c’était un anglais…Arnaud était Goofy foot c’est-à-dire le pied droit devant et était bien + grand. je ne vous embête +! jb (j’ai qques photos de compétition devant la piscine de la Chambre d’amour …

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    • Rebonjour, vous nous m’embêtez pas! Vos informations sont précieuses pour rétablir l’histoire. Pour info, c’était Yep qui nous avait transmis les informations avec les photos. Quelques unes étaient, semble-il, erronées. C’est corrigé. Je trouvais ça bizarre de voir A. De Rosnay pris en flag de taxage! Vos photos sur une compète au Club peuvent nous intéressées. Je vous laisse notre mail pour éventuellement nous les envoyer. merci ++ soslittoralangloy@gmail.com

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  3. Dans la partie « Sables d’Or », la Sylvie Campagne dont vous parlez c’est ma tante : elle surfait souvent avec mon père Alain Campagne, qui a été champion de France en 1978 catégorie vétérans… mais on ne trouve aucune trace de lui dans l’histoire du surf.
    Si quelqu’un parmi vous l’a connu ou a des documents sur lui de cette époque, je suis preneur.

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